SUD LANTON (Collectivités Territoriales)


La section syndicale qui n’attend pas les élections pour s’adresser à vous.

jeudi 2 décembre 2010

Suite à la démission des membres titulaires et suppléants siégeant au Comité Technique

Ci-joint le tract de la section SUD.LANTON



















SUD un jour SUD toujours

mercredi 1 décembre 2010

Une répression injuste et inacceptable, non à la criminalisation du mouvement syndical

A dunkerque, le 22 octobre, Christian Muys, militant de Sud collectivité territoriales, était mis en garde à vue alors qu'en cherchant à rejoindre le local syndical d'Ascométal, où se tenait une assemblée intersyndicale contre la réforme des retraites, il auraitr prétendument heurté légèrement un agent avec son véhicule. Après cette garde à vue, poursuivie jusqu'à environ 19H30, il était convoqué au poste de police le 28 octobre.

Ce jour là, alors que Christian était soutenu massivement par une intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires, le procureur lui a notifiait sa convocation au tribunal de Dunkerque le 10 décembre à 8h30, avec pour chefs d'inculpation « violences aggravées sur agent dépositaire de l’autorité publique, à savoir un fonctionnaire de police dans exercice de ses fonctions, avec arme par destination à savoir en conduisant un véhicule automobile, suivies d'une incapacité de travail n'excédant pas 8 jours ». Il s’agit de qualifications parfaitement disproportionnée et sans rapport avec la réalité des faits.

L’Union syndicale Solidaires appelle à soutenir largement Christian Muys, responsable syndical Sud CT et de l’Union Syndicale Solidaires de Dunkerque, connu pour son engagement sans faille pour la défense de l’intérêt général et contre la violence, membre du Mouvement de la Paix, des Citoyens du monde, du MRAP, et nous demandons à la justice de le relaxer purement et simplement.

Le 10 décembre à 8 h 30, nous serons nombreux pour soutenir Christian Muys. Vous pouvez d’ici là marquer votre solidarité en signant et en diffusant massivement la pétition : http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2010N3848.

A Poitiers, Gilles Frapper, militant de SUD Education 86/Solidaires 86, est menacé lui d’être mis en examen pour «entrave à la circulation». Le dossier est entre les mains du procureur de la République. Gilles Frapper est lui aussi soutenu par une large intersyndicale et vous pouvez signer la pétition: http://solidairesavecgilles.ouvaton.org

L’Union syndicale Solidaires s’interroge sur la multiplication des poursuites à l’encontre de nos militants et met en garde le gouvernement contre toute tentation d’accentuer la répression du mouvement social et tenter de le faire taire.

Pour l’Union syndicale Solidaires, une justice indépendante ne pourra que blanchir nos camarades.



Le 30 novembre 2010.