Le gouvernement et Sarkozy ont sauvé les banques et les actionnaires, maintenant ils doivent penser aux éboueurs, aux assistantes familiales et maternelles, aux femmes de ménage, aux cuisinières, aux chauffagistes, aux assistantes sociales, aux couturières, aux bibliothécaires, aux éducateurs, aux secrétaires, aux pompiers, aux jardiniers, aux chauffeurs, aux animateurs, aux chômeurs, aux retraités, aux précaires...
Le bénéfice des entreprises françaises du CAC 40 de 2007 à 2009 : c’est 212 milliards d’euros. Alors, Messieurs les politiques, le rapport du Conseil d’Orientation des Retraites ne nous fait pas peur ! Le besoin de financement ne serait que de 115 milliards d’euros en 2050. Ils ne nous feront pas avaler qu’il n’y a pas d’argent pour nos salaires et nos retraites !
Nous refusons de nous laisser voler.
La lutte des classes existe, et le patronat la mène très efficacement, pour lui. Et si on inversait la tendance ? Nous revendiquons :
Départ à 60 ans à taux plein, Calcul sur les 6 derniers mois, Suppression de la décote, 37,5 annuités pour tous et maintien de la catégorie active, Pas de pensions inférieures au SMIC.
Répartition des richesses, oui ! Capitalisation, jamais !
C’EST SIMPLEMENT NOS DROITS