SUD LANTON (Collectivités Territoriales)


La section syndicale qui n’attend pas les élections pour s’adresser à vous.

mercredi 30 mars 2011

Actions & Solidarités

Notre santé est en danger ! Il est temps de réagir ensemble !
Manifestation 2 avril Place République Bordeaux à 14 h 30.

La santé de chacune et chacun passe par un service public de santé et des soins de qualité et de proximité avec des personnels en nombre et formés. Arrêtons la casse de la santé! Après des années d’une politique de réduction des moyens et de réformes successives, la mise en place par la loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi BACHELOT) des Agences Régionales de Santé (ARS) accélère la privatisation de notre système de santé.
Pour le service public cela se traduit par des fermetures de services, fusions d’hôpitaux et réductions de personnels... Cela aboutit à de véritables déserts médicaux, dans les secteurs urbains comme à la campagne. La permanence des soins est menacée. Pour les malades et leurs proches, les distances augmentent, avec tous les risques et les coûts supplémentaires que cela comporte
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Communiqué Solidaires Fp

Le 31 mars prochain, les organisations syndicales de la Fonction Publique sont invitées à signer un protocole d’accord relatif à la « résorption de la précarité ». Pour Solidaires, le gouvernement propose un « vrai faux » plan de titularisation avec, accrochée en toile de fond, sa volonté d’ébranler la fonction Publique et son Statut.

Ce plan ne concernera qu’une minorité d’agents non titulaires, ce qui est très loin des promesses de titularisation du Président N. Sarkozy !

Aujourd’hui, plus de 872 000 contractuel-les (chiffre officiel) sont recensé-es dans les trois versants de la Fonction publique et bien qu’aucun chiffre précis n’ait été fourni, il est évident que seule une minorité d’agents sera éventuellement « éligible » à la titularisation.

Si, depuis le début des négociations, le gouvernement a, sous la pression des organisations syndicales, modifié de façon importante sa copie… même si une minorité de contractuel-les devrait voir sa situation s’améliorer et se stabiliser en tant que fonctionnaire… le compte n’y est pas !

Le gouvernement n’a aucune intention de revenir sur son « dogme » de non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite et il n’y aura, donc, aucune création d’emploi permettant la mise en place d’un plan de titularisation correspondant au nombre de contractuels exerçant actuellement des missions de service public sur des emplois permanents.

Ce seront les employeurs publics qui dresseront un état des lieux des agents susceptibles d’être titularisés, qui détermineront les corps et cadres d’emplois concernés, en fonction de leur gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences.

Et tout cela, malgré l’insistance de Solidaires Fonction publique, sans dispositif incitatif, sans contrainte autre que la loi ou les décrets et sans sanction financière en cas de non respect du protocole !

Solidaires reste perplexe sur la volonté de ces employeurs d’ouvrir massivement les portes de la titularisation .

Les agents, bien qu’exerçant depuis plusieurs années pour la Fonction Publique, devront passer des concours, des examens, qui bien que spécifiques, seront très sélectifs. Les lauréats de ces sélections seront nommés et affectés dans les conditions identiques à celles applicables aux lauréats des concours de droit commun. En route pour l’exode et les méandres des mutations !

Mais que deviendront celles et ceux qui auront échoué ? Que deviendront celles et ceux, qui au bout de 4 ans n’auront pas été éligibles ou promu-es ?

La porte de la titularisation sera fermée, ce qui est inadmissible pour Solidaires !

Si la transformation d’un CDD en CDI est, dans l’immédiat, un point positif pour les agents dans cette situation, pour Solidaires, nous sommes très loin, trop loin, du dispositif de titularisation car, même si le protocole prévoit l’obligation de contrats écrits, la « suppression de l’emploi » figure clairement parmi les motifs de licenciement. CDD ou CDI, le résultat sera le même lorsque l’employeur voudra se débarrasser d’un agent.

Pour Solidaires ce sera le retour à la case « précarité » et pire encore, le billet pour le « pôle emploi » !

Aujourd’hui, le recrutement direct en CDI existe déjà dans le versant de l’hospitalière, mais il va être élargi, à titre expérimental, dans le versant de l’Etat et ultérieurement étendu à la Territoriale, pour l’ensemble des catégories C, B et A, quand il n’y a pas de corps existant.

Lorsque l’on sait que les expérimentations se déroulent toujours avec succès et que très vite elles sont généralisées, il n’est pas besoin d’être devin pour dire que ce projet légalisera « l’embauche hors statut » des CDI remplaçant des fonctionnaires, là où des corps devraient être créés.

Cette manière dérogatoire d’embaucher existe déjà mais, après expérimentation, la volonté du gouvernement sera de l’installer définitivement dans le Statut. Pour Solidaires, ce recrutement direct en CDI est un élément négatif, un DANGER pour le Statut. C’est en quelque sorte, d’abord entériner l’existence dans le Statut des titulaires et des contractuels embauchés sur des emplois permanents mais c’est aussi reproduire ce qui a été fait à la Poste. C’est la preuve du désengagement de l’Etat vis à vis du service public qui annonce sous une forme déguisée l’arrêt du recrutement de fonctionnaires. Le contrat de projet a été retiré du protocole, de même que le Contrat d’activité mis en place à l’INRAP (Institut de recherches Archéologiques Préventives) est supprimé, sous la pression des organisations syndicales et notamment de Solidaires. Chassez le naturel, il revient au galop, puisqu’une réflexion sera conduite pour examiner si les règles qui régissent l’emploi contractuel sont adaptées pour : l’Enseignement supérieur, la Recherche et les fouilles archéologiques.

Sans oublier que feront parties de cette réflexion les missions exercées par le versant de la territoriale concernant la gestion des fonds européens et subventions.

Pour Solidaires, ce protocole se résume, principalement, à des recommandations, à des déclarations d’intentions, à la mise en place d’expérimentations, de missions ou d’études.

Pour Solidaires, le dispositif mis en place pour éviter la reconstitution de la précarité, s’apparente plutôt à la destruction du « Statut » actuel et de ses fondamentaux (égalité de traitement devant le concours et dans le déroulement de la carrière), sans aucune garantie que la précarité ne se reconstitue pas aussi vite.

Solidaires continuera à lutter, aux côtés des personnels, pour obtenir un véritable plan de titularisation.

Fonctionnaires et agents non titulaires doivent lutter et se mobiliser ensemble pour l’arrêt des suppressions de poste et pour exiger des créations d’emplois nécessaires aux besoins des services publics intégrant la titularisation des contractuels.

Solidaires et ses organisations membres continueront à construire les luttes et les rapports de force pour gagner la bataille de l’emploi, de la sauvegarde des services publics et de la Fonction Publique et résorber vraiment la précarité.

mardi 29 mars 2011

Précarité Cinq syndicats signeront l’accord sur les contractuels

La CGT, FO, l'Unsa, la CFTC et la CFDT vont signer, jeudi, le projet du gouvernement sur la précarité dans la fonction publique. De son côté, Solidaires dénonce un “vrai-faux plan de titularisation”. La FSU a rejeté l'accord.

“Nous signerons, mais nous ne sommes pas dupes…”
À l’image de la CFTC, les syndicats FO, CGT, Unsa et CFDT signeront, mais sans enthousiasme, jeudi 31 mars, le projet d’accord visant à réduire la précarité subie par une partie des quelque 872 000 contractuels de la fonction publique. Un projet négocié avec le gouvernement depuis début janvier.
La signature de ces cinq organisations syndicales sera suffisante pour entériner le texte.

À cette fin, le document devait, en effet, être signé par des syndicats pesant au moins 20 % des voix aux élections professionnelles et ne pas rencontrer l’opposition d’organisations ayant réuni la moitié des suffrages. Ensemble, FO, CFTC et CFDT, les premiers à avoir annoncé leur feu vert, “pesaient” déjà 36 % des voix.

Les deux premiers syndicats valideront le texte à reculons.
“Nous signerons avec beaucoup de méfiance”, indique Anne Baltazar, de FO.

“Notre signature est loin d’être un blanc-seing mais, au contraire, une contrainte et une obligation de mise en œuvre et de suivi afin que des dérives
– par le biais d’amendements de parlementaires
– ne modifient pas le contenu du texte signé au moment de sa traduction dans la loi”, prévient de son côté la CFTC.
40 000 agents titularisés au moins

Seuls Solidaires et la FSU ont annoncé leur intention de voter contre un “vrai-faux plan de titularisation avec, accrochée en toile de fond, [la] volonté [du gouvernement] d’ébranler la fonction publique et son statut”, selon Solidaires.

“On ne peut pas dire que ce soit un protocole de titularisation, insiste Jean-Michel Nathanson, le délégué fonction publique du syndicat.

C’est plutôt un protocole de « CDIsation » qui intervient dans un contexte de suppressions de postes massives de fonctionnaires.” De son côté, Bernadette Groison (FSU) a indiqué mardi à l'AFP que son syndicat ne signerait pas le texte, n'ayant “pas obtenu la majorité qualifiée”, seuls 58 % de ses membres se prononçant en faveur de la signature, alors qu'il aurait fallu 70 % de votes favorables. Mardi après-midi, la CGC n'avait toujours pas fait connaître sa position.

Selon le secrétaire d’État à la Fonction publique, Georges Tron, l’accord devrait permettre la titularisation de 40 000 à 50 000 agents et le passage en CDI de quelque 100 000 agents aujourd’hui en CDD, via des concours spécifiques.

Plusieurs fois remanié, le document ne reprend pas le “contrat de projet” (contrat attaché à une mission donnée et donc à terme incertain) et l’élargissement aux catégories B et C des possibilités de recruter des contractuels sur des emplois permanents.

Deux propositions qui avaient été rejetées par les syndicats.            vu dans:
 

mercredi 9 mars 2011

Communiqué Solidaires

Nous tenons à affirmer notre solidarité pleine et entière à la population japonaise et notamment aux salariés des centrales accidentées qui vont payer un lourd tribut à cette catastrophe allant, pour certains, jusqu’au sacrifice.

En France où le lobby pro-nucléaire est particulièrement puissant, le gouvernement se veut rassurant et son ministre de l’Industrie, Éric Besson, n’hésite pas à affirmer qu’il ne s’agit pas d’une catastrophe majeure, prolongeant ainsi une politique de communication basée sur le mensonge, la dénégation de la réalité et le manque de transparence qui a été la règle pendant la catastrophe de Tchernobyl.

Ce nouvel accident majeur démontre que le risque zéro n’existe pas en matière nucléaire, y compris en France, y compris avec l’EPR. Les petits calculs, qui consistent à comparer la faible probabilité du risque et les avantages économiques que le nucléaire est censé apporter, ne tiennent pas compte de la nature du nucléaire qui met en jeu la santé et la vie de populations entières.

Le risque d’accident augmente avec les évolutions de ces dernières années, notamment avec la libéralisation du secteur de l’Énergie qui privilégie la rentabilité, qui a conduit à une dégradation importante de la sûreté dans le nucléaire et à la précarisation des emplois.

Le risque d’accident augmente avec l’intention de prolonger de 10 ans l’exploitation de Fessenheim, la plus ancienne centrale. Cette autorisation doit (devait ?) être donnée en avril de cette année.

Le risque d’accident augmente dans les centrales anciennes, comme le montre l’exemple du Japon. En France, 21 réacteurs de 900 MW ont été mis en service il y a plus de 30 ans. Ils assurent le quart de la production d’électricité et la tentation sera grande de les prolonger encore, malgré l’augmentation des risques.

Solidaires n’a cessé d’alerter sur les risques associés à l’industrie nucléaire qui ne sait pas que faire de ses déchets, qui permet la prolifération nucléaire, qui soumet au risque les populations et la santé des travailleurs dans les centrales particulièrement les personnels sous-traitants…

L’avenir ne peut reposer que sur une société économe, visant les économies d’énergie, développant en priorité la part de production d’électricité à base d’énergies renouvelables, cessant le plus rapidement possible d’utiliser les énergies fossiles et préparant une sortie progressive du nucléaire, la plus rapide possible. Le lobby nucléaire et le gouvernement ne changeront pas facilement de politique énergétique. Une forte mobilisation populaire s’impose. Solidaires soutient l’appel aux manifestations qui auront lieu dans toute la France dimanche 20 mars à 15h, notamment à Paris devant l’Assemblée nationale.

vendredi 4 mars 2011